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Juillet 2009 Randonnée de trois jours par Chanin avec Louis, Anselme et son ami Paul...
Départ de la Montaz, point où nous laisserons notre chère Land Rover:
On traverse Valfroide (ce n'est pas si commode), et on monte par l'ancien chemin partant du Vallonnet. On passe ainsi aux ruines du chalet du Mollard du Bois (il a été détruit, je crois par le feu, il y a très longtemps, et il n'en reste qu'un bout de mur).
Arrivés à Chanin, première chose à faire, comme d'habitude, fleurir la croix.
Ensuite la nuit vient très vite on dîne et on se couche.
Le lendemain, grand beau temps. Les Aiguilles d'Arves sont au rendez vous.
On prépare la table pour un petit déjeuner au soleil... et en musique.
Un dernier regarde vers notre village là en bas (Le Villard)
Et enuite, on part en montant derrière le chalet.
Après plus d'une heure d'ascendion, on commence à approcher de la Cîme des Torches, puis à être carrément dans son raide pierrier...
Enfin on arrive au sommet, et toujours un peu passionnés, on regarde surtout... son chalet là tout en bas...
Ensuite, on continue à longer les crêtes. On arrive aux premières neiges éternelles sur fond d'Aiguilles d'Arves, puis à des paysages incroyablement désolés, faisant penser à un sol lunaire. (Ce n'est sans doute pas pour rien que nous approchons du Col de l'Infernet), et des mouvements de roches curieux faisant penser à l'empreinte digitale de Dieu modelant les montagnes...
La promenade continue et on finit par arriver au Col de l'Infernet lieu présumé pour notre bivouac.
Mais il y a tant de vent que nous devrons descendre un peu pour être moins exposés. Là nous monterons notre petite tente de montagne et prendre notre repas presque chaud...
Le matin, lever en compagnie de chamois qui sifflent en nous apercevant bouger.
On remonte quelques mètres pour aller voir la vue sur la Meije et les glaciers et on s'apprête à partir.
Descendant, nous arrivons à la cabane dite "sur l'Arc", c'est un minuscule chalet, sans doute un des plus éloignés de toute vie humaine de toutes les Arves.
De là, on redescend, on traverse un curieux ruisseau, on passe au Pré des Bruns...
Enfin on arrive dans le fond de Vallefroide. Incroyablement joli et sauvage. La cabane ONF semble bien accueillante... mais son état de saleté l'est moins. Nous n'y séjournerons pas.
Après, il faut cheminer dans le fond, parfois un lambeau de chemin existe encore, et souvent non. Alors il faut traverser la rivière. Pour cela, toutes les techniques sont bonnes: choisir les bonnes pierres (et avoir des grandes jambes), ruser en cherchant des aides naturelles... ou aller en force. De toute façon, prétendre garder ses pieds secs jusqu'au bout est un peu illusoire...
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