La « cave » de Chanin est en fait l’appentis qui lui est accolé. Il est creusé dans la roche, a un mur de plus d’un mètre d’épaisseur vers l’extérieur, et le plafond était fait de grosses planches recouvertes de 10 cm de terre. Ainsi elle conservait bien le frais, et servait à garder le beurre et les fromages pendant une semaine avant qu’ils soient redescendus dans la vallée pour être vendus.
Mais le seuil et les montants de la petite porte avaient pourri du bas. Le mur avait poussé tout. La porte ne fermait plus, et même les montants perdant leur assises étaient descendus et le tenon d’en haut ne tenant plus que dans le vide, nous avions retrouvé tout par terre. Il était temps d’intervenir.
Pour cela nous avons refait comme il faut l’encadrement de la porte en mélèze (pour que ce soit imputrescible), tout bien préparé dans la vallée. Mais le mèlèze, c’est lours, chaque montant pesait entre 10 et 15 kilos.
Un jeune pyrénéen courageux, ami des enfants a relevé le défi et a parvenu à monter les deux gros bois d’un coup!
Ensuite démonter tout le mur qui avait bougé.
Puis faire comme il faut le tenon en haut des montant pour aller dans la mortaise de la poutre horizontale, et les mettre bien comme il faut
Et enfin remonter le mur.
Mais il y avait dans le mur d’énormes pierres de plus de 150 kilos (impossible à soulever, même à deux). Après d’infructueuses tentatives nous avons parvenu à les monter dans le mur en faisant une glissière avec deux chevrons et en montant les pierres centimètre par centimètre d’un côté puis de l’autre.
Et enfin remettre la porte, niveler le sol, et voilà!
Après on peut en profiter pour prendre un peu de hauteur et aller visiter nos voisins les chamois
A bientôt pour d’autres aventures!!
Whaouh ! Cela fait quelques années que j’ai découvert votre site sur Chanin et je suis passé 2 fois près du chalet en allant vers la cime des Torches. Votre aventure est magnifique, le chalet est superbe ! Félicitations à vous de réussir à le maintenir dans cet état !!