Chanin et les aiguilles d’Arves

La « cave » de Chanin est en fait l’appentis qui lui est accolé. Il est creusé dans la roche, a un mur de plus d’un mètre d’épaisseur vers l’extérieur, et le plafond était fait de grosses planches recouvertes de 10 cm de terre. Ainsi elle conservait bien le frais, et servait à garder le beurre et les fromages pendant une semaine avant qu’ils soient redescendus dans la vallée pour être vendus.

 

Chalet de Chanin

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais le seuil et les montants de la petite porte avaient pourri du bas. Le mur avait poussé tout. La porte ne fermait plus, et même les montants perdant leur assises étaient descendus et le tenon d’en haut ne tenant plus que dans le vide, nous avions retrouvé tout par terre. Il était temps d’intervenir.

Vieille porte à peu près remise en place

Pour cela nous avons refait comme il faut l’encadrement de la porte en mélèze (pour que ce soit imputrescible), tout bien préparé dans la vallée. Mais le mèlèze, c’est lours, chaque montant pesait entre 10 et 15 kilos.

 

Un jeune pyrénéen courageux, ami des enfants a relevé le défi et a parvenu à monter les deux gros bois d’un coup!

Montée des montants par un pyrénéen

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ensuite démonter tout le mur qui avait bougé.

Démolition du mur de la cave

 

 

Puis faire comme il faut le tenon en haut des montant pour aller dans la mortaise de la poutre horizontale, et les mettre  bien comme il faut

Taille du bois

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et enfin remonter le mur.

Reconstruction de la cave

 

Mais il y avait dans le mur d’énormes pierres de plus de 150 kilos (impossible à soulever, même à deux). Après d’infructueuses tentatives nous avons parvenu à les monter dans le mur en faisant une glissière avec deux chevrons et en montant les pierres centimètre par centimètre d’un côté puis de l’autre.

Rampe pour monter les grosses pierres

Rampe pour monter les grosses pierres

 

 

 

Et enfin remettre la porte, niveler le sol, et voilà!

Mur et porte remis en place!

 

Chanin et les aiguilles d’Arves

Après on peut en profiter pour prendre un peu de hauteur et aller visiter nos voisins les chamois

A bientôt pour d’autres aventures!!

 

Chanin et la cime des Torches (ou Grand Agnelin)

 

Nous avons réparé et pratiquement reconstruit le chalet de Chanin totalement à l’identique l’été 1992.

Arrivée à Chanin après 2h 1/2 de marche

Nous avons tout fait nous-mêmes: la charpente, les murs en pierre sèche les murs en bois, la couverture, tout…

Beaucoup ce sont fichus de nous à ce moment en disant qu’en tant que parisiens n’y connaissant rien notre chalet ne passerait pas l’hiver. Il est vrai que sans aucune expérience, notre seule valeur était dans l’observation des bâtis existants, les livres, et la récolte d’information auprès des anciens sur les techniques ancestrales.
Je ne peux pas dire que le chalet passera encore un hiver, ou deux ou trois, les tempêtes sont terribles sur la crête à 2200m, mais il a quand même tenu 30 ans.
Ce n’est pas nous qui avons vaincu la montagne, c’est la montagne qui  a bien voulu laisser notre chalet.

Vue vers le Mont Blanc à près de 100km de là.

Espérons qu’il dure encore et encore pour réjouir bien des générations!

 

La croix de Chanin, toujours fleurie!

Et en attendant: de très nombreuses et belles journées (et nuits) passées cet été en montagne!

Café du matin

Mais quand même, toujours du travail là haut.

D’abord le chapeau de cheminée avait été emporté par le vent. Nous en avions mis un standard pour remplacer, mais quand le vend descendait de la montagne, toute la fumée revenait dans la maison.  Nous avons réussi à retrouver un chapeau spécial qui optimise le tirage comme celui que nous avions avant. Tout est rentré dans l’ordre.

Remplacement du chapeau de cheminée

Chanin et les aiguilles d’Arves (Petit-Jean, Jean-Jean et Gros-Jean, ou Cornu, Pointu et Gros Rond, ou encore aujourd’hui: La Tête de chat, la centrale et la méridionale, c’est moins poétique)

Et puis la porte de la cave (l’appentis contre le chalet) est en miettes. (C’est là que la neige stagne longtemps jusqu’au printemps). Pour la remplacer nous avons préparé tout un encadrement en mélèze. Un courageux pyrénéen en visite a eu la gentillesse de porter les deux montants,  (10 ou 15 kilos chacun). Je crois qu’il a eu un peu chaud… et merci à lui).

Portage des montants de la porte de la cave

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et encore et encore du travail sur les chemins. La végétation envahit les chemins les rendant très pénibles, l’été. Avant on avait le Roud-Up. Maintenant nous avons entrepris de consacrer deux jours chaque début d’été à faucher deux chemins, l’un par le Revi, et l’autre par Coirnavan. (Celui passant par la traversée d’arcosses étant abandonné, vous êtes prévenus!).
Débrousaillage à la débrousailleuse à moteur munie d’un triangle en métal. 4 heures de travail à la montée, 4 heures à la descentes… Mais le résultat vaut la peine, et les chemins fauchés sont magnifiques!

Débrousaillage du chemin

Chemin fauché

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Chanin et la cime des Torches

Et pendant qu’on y est dans les travaux… Le confort à Chanin consiste à dormir dans le foin. Très bon isolant… et confortable quand il y en a beaucoup. Mais le foin ne vient pas tout seul dans la grange… Il faut donc le renouveler de temps en temps. Alors cette année, temps sec idéal, fauchage à la main, puis un autre jour ramassage du foin séché en barillons. Ca sent bon dans la grange, et bonnes nuits en prévision!

Ramassage du foin

Fauchage des foins

Barillon dans la grange

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et quand on aime travailler!!!!

La cime des Torches à près de 3000 mètres est juste au dessus du chalet. Evidement nous aimons bien y aller, la vue est splendide! Et de chez nous ce n’est pas très loin (pour les touristes partant du bas, c’est tout de même 2000 mètres de D+). Mais cette année surprise, le kairn du sommet était démoli et remplacé par un tas de pierres tout à fait minable. Nos courageaux garçons y sont remonté, et ont refait un kairn d’une esthétique parfaite (on voit que l’un étudie l’architecture). C’est bien ça!

Kairn de la cime des Torches avant

Kairn après

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et encore autre problème: la source. Elle ne coulait pratiquement plus. L’eau se perdant dans la terre. Alors il faut tout démonter bien remettre les canalisations en tôle et tout remonter. C’est mieux! L’extraordinaire sécheresse de cette année 2022 sans aucune goutte de pluie pendant tout l’été a fait que pour la première fois depuis toujours le tonneau servant de citerne devant la maison a été vide tout l’été, et notre précieuse source a faibli au point de n’avoir plus qu’un filet d’eau… Mais courageuse, elle ne s’est jamais tarie.

 

Source avant

Sources à la fin de l’été

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour de la source

Après… C’est la joie de retrouver son doux foyer. Notre cuisine n’est certainement pas du confort que cherchent beaucoup de touristes, mais nous l’aimons beaucoup. Le dépaysement est total, et le fait de devoir vivre au plus proche de la nature, comme on y a vécu jusqu’au XIXe siècle un expérience unique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A la fin de l’été, la montagne a bien souffert de la sécheresse aussi, on se croirait à l’automne:

Chanin le 15 août dans la sécheresse

Et puis donc il reste à refermer la porte

Et à redescendre…

Le chemin est parfois vertigineux:

 

Et on voit encore longtemps le chalet qui nous regarde partir du haut de sa montagne

Chanin depuis le chemin contournant le Montziar

A bientôt

Chanin

 

Juillet 2021

Bel été… et le chalet a bien passé l’hiver…

Mais il ne faut pas désarmer. Ce début d’été, un grand chantier, débrousailler les chemins. Avant nous mettions du RoundUp tous les trois ou quatre ans. Mais maintenant écologie empêche… Les herbes grandissent, les framboisiers aussi, et le chemin devenait pénible à suivre.

Alors utilisation de moyens mécaniques: débrousailleuse à moteur montée avec une lame triangle (redoutablement efficace).

Départ de la maison à moto

Arrivée au chalet 6 heures plus tard!

 

 

 

 

 

 

 

En fait donc 4 heures de débrousaillage à la montée, épuisant, et ensuite pareil à la descente sur l’autre chemin par Coirnavan. Mais le résultat a été très satisfaisant pour tout l’été, on monte agréablement! (Sauf les touristes qui continuent de s’évertuer à monter par la traversée d’arcosses impraticable)

Agréable montée

 

Chalet de Chanin

Et puis pendant qu’on y sera, un peu de piochage (là c’est sur la traversée du ruisseau de Coirnavan vers le sommet des voûtes du Mottey)

Chemin du Coirnavan au Mottey

 

 

 

 

 

 

 

Nos amies les aiguilles d’Arves

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bois d’arcosse

Et autre corvée, monter le bois… A Chanin on fait tout au feu de bois… Mais à 2200 mètres, il n’y a plus d’arbres… Donc il faut aussi monter le bois. En fait on coupe des arcosses (aulnes verts) vers 2000m, on laisse tout l’hiver en rangé tas au bord du chemin pour que le bois sèche, et on le remonte l’été d’après.

 

Repos mérité près du feu

Mais le chemin est toujours joli, même des lis martagon nous accompagnent!

Lis martagons

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Eté 2020

Eté 2020

Chanin éclairé par le soleil et les Aiguilles d’Arves. Pour avoir cette photo il faut se lever tôt: la façade est en fait tournée vers le nord et est donc à l’ombre dès 8 ou 9h du matin!

Chanin, ça commence par un chemin: 2h 1/2 depuis le plus haut qu’on puisse laisser notre bonne voiture (au Besset)

Land-Rover

Mais le chemin est tellement joli que c’est un enchantement!

Chemin

Vue à 100km

On voit le Mont Blanc dépasser dans le ciel un peu à droite.
Encore à droite du Mont Blanc: la pointe du Vallon, puis la cime Noire, puis le Perron des Encombres et enfin au loin de Mont Pourri.

A gauche du Mont Blanc, Le grand pic de la Lauzière (juste au dessus du sommet du Mont Charvin). Puis encore à gauche se perdent dans les brumes différents sommets jusqu’aux Glières (entre Annecy et La Roche sur Foron). Je crois que le sommet le plus lointain que l’on voie de Chanin est la montagne de Sous-Dine qui est à 93 kilomètres à vol d’oiseau et La Roche Parnal à 94 km.

Un peu plus à gauche, on voit la Tournette au dessus du Lac d’Annecy puis c’est Belledonne.

Cet hiver, le vent a soufflé très fort! De nombreux sapins sont tombés en travers du chemin. Donc avant même de monter, quelques demi journées de bucheronnage:

Sapins en travers du chemin

Sapins coupés!!!!

 

 

 

 

 

 

 

 

Chalet toujours fidèle à son poste:

Mais avant même de poser le sac, tradition oblige, fleurir la croix!!!! Nous n’y manquons jamais. Est-ce de la superstition, du respect de la tradition, de la spiritualité? Peu importe. Il y a toujours eu une croix à cet endroit, sauf une fois où elle a été volée. Le chalet a été détruit par la tempête dans l’hiver qui a suivi… Celle là a été offerte par les anciens propriétaires, avec juste une petite erreur sur l’altitude: Chanin est à 2200m, pas 2250. Désolé pour ceux qui règlent leur altimètre en passant!

Croix de Chanin

Vue vers Belledonne et La Toussuire

L’intérieur du chalet, lui a plutôt bien passé l’hiver, malgré la neige et les souris!

Dallage antique!!!

Cuisine de Chanin

Et autre problème: la sécheresse considérable fait que la source ne coule presque plus… Alors des travaux sont nécessaires pour lui rendre un peu de vigueur!!!

Source de Coirnavan

Le chemin de la source est une merveille: on y voit de chamois en quantité:

Chamois

C’est d’ailleurs près de la source que se trouve la cabane de Coirnavan cabane en tôle ouverte à tout promeneur égaré ou perdu!

Cabane de Coirnavan

Et quand on revient vers le Chalet, il apparaît d’un coup quand on passe la crête, c’est toujours une apparition merveilleuse!

Chanin seul sur son arête

Et toujours heureux de retrouver nos trois voisines: les aiguilles d’Arves

Aiguilles d’Arves

 

Les soirées sont parmi les moments les plus agréables, et c’est là que la montagne est la plus belle. Et expérience que la majorité des randonneurs ignorent: ils se lèvent tôt le matin, et rentrent chez eux l’après midi. C’est un privilège de pouvoir profiter de ce beau moment tout en restant en montagne!

Et quand il fait nuit, on passe une bonne soirée dans la cuisine

Soirée à Chanin

Et le lendemain, ne pas faiblir, encore du travail pour débroussailler le chemin et piocher.

 

Piochage

Arcosses volants!

Et sous le chalet, du gros gros travail,

Débroussaillage du chemin

Ce qui permet en plus de préparer du bois à monter l’été prochain (quand il sera plus sec et donc plus léger à porter) pour le poêle (Rappelons qu’à 2200 m les arbres ne poussent pas et donc qu’il faut monter tout le bois qu’on brûle!!!)

Réserve de bois

Et quand il faut redescendre… on ferme la porte jusque la prochaine fois:

Porte

Reste à se consoler avec les vues d’avion ou de drone:

Chanin et les aiguilles d’Arves

Et repos au Villard

Le Villard à Saint-Jean-d’Arves

A bientôt

Toussaint 2019

Comme chaque année court séjour en montagne pour bien tout fermer pour l’hiver.

Chanin et le Mont Blanc

Temps magnifique (après une semaine de pluie). Les Aiguilles toujours bien là veillent

Aiguilles d’Arves

Chanin et la chaîne de Belledone

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour l’hiver, tôle clouée sur la porte (et d’autres protections encore à l’intérieur). Même comme ça, la neige entre dans la cuisine. Il suffit d’une petite fente et le vent soufflant longtemps finit par faire entrer la neige… Et puis le souris… qui sont bien contentes de trouver un abri, et qui sont prêtes à tout manger, même le plastique des bouchons de jerricans!

Bien fermé pour l’hiver!

Et puis chantier de l’année: la réouverture du chemin montant par Coirnavan.

On le voit là faire ses jolis zig-zags sur la croupe herbeuse:

Coirnavan

Tout en haut à gauche se trouve la cabane en tôle qui a été héliportée là dans les années 60 après que le chalet ait été emporté par une avalanche. Plus personne n’ayant revendiqué la propriété, je crois que c’est maintenant à la commune (?). La cabane peut faire office d’abri en cas de problème, mais son manque d’entretien la rend peu accueillante!

Le chemin part du sommet des voûtes du Mottet (les lacets du chemin qui montent doucement au milieu des sapins). Et au lieu de bifurquer à gauche vers la traversée pénible d’arcosses, on part à droite pour traverser le ravin de Coirnavan et monter jusqu’à la cabane. Ensuite on retraverse par la source de Chanin pour rejoindre le chalet.

Mais beaucoup de travail! (4 demi journées pour faire le minimum). Dans les arcosses, les arbres et autres, puis pour refaire la traversée du ravin, un peu de piochage, ça change de sport)

 

Débroussaillage

Piochage

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais voilà donc trois chemins praticables pour monter à Chanin. Celui par le Revi est le meilleur. Celui par les voûtes du Mottet (chemin historique) aurait besoin d’entretien dans le Mottet et la traversée d’arcosses, j’espère le faire l’an prochain. Et maintenant celui de Coirnavan qui est une variante du second. Il passe tout bien (avant que ça repousse). Ces lacets dans l’herbe sont magnifiques.

Le choix peut se faire en fonction de l’heure de la journée. Coirnavan est très exposé au soleil, donc bien agréable tôt le matin ou le soir. Celui par le Revi est le plus régulier, varié et ombragé, et on arrive vite sur la crête ce qui donne belle vue!

Chanin et les aiguilles d’Arves

La neige a déjà bien fondue… Mais toutes les voûtes (épingles à cheveux en français) sous Chanin sont encore en neige, alors pour ne pas brasser inutilement, montée droit sur l’arête qui elle est en herbe.

Et quelle émotion quand le petit chalet apparaît enfin!!!

 

Et enfin un peu de neige quand même, et on arrive quand même…

… juste pour préparer le dîner que la douceur du jour permettra de prendre dehors en profitant de la vue exceptionnelle.

Et superbe coucher de soleil!

Le lendemain matin, même douceur, et petit déjeuner face au Mont Blanc (à 100km de là)

Puis quelques petits travaux… dont remplacer le chapeau de cheminée que la tempête de l’hiver avait emporté. J’espérais le retrouver quelque part… Mais impossible, il a dû aller très très loin! C’est dommage, c’était un chapeau turbo formidable, quelle que soit la direction du vent, le poële tirait toujours bien… Celui là est plus rustique, mais il fera l’affaire!

Un petit coup d’oeil en passant à notre village tout en bas: Le Villard, on le voit bien depuis Chanin… (et inversement, c’est pour ça que nous nous y sommes installés)

Et après du bon temps passé en montagne, il faut songer à redescendre. Quand tout est bien rangé dedans, on ferme!

 

Mais la descente est laborieuse, on en profite pour faire de l’entretient de chemins. Ici la traversée de la combe de Coirnavan, chemin pratiquement perdu qui mène aussi à Chanin, que nous allons travailler à remettre en état!!

A bientôt!!!

 

 

 

 

 

 

Chanin sous la neige d’avril

Arrivés au rieu du Vallon, grosse surprise: le ravin est entièrement rempli d’une gigantesque avalanche. C’est la première fois en 40 ans que je vois ça!

Dans tous les cas, ça facilite la traversée!

 

Grosse avalanche dans le rieu du Vallon

Puis il faut monter, mais toute la croupe de Chanin est encore en neige. Pour l’éviter, nous prenons le chemin du Revy au dessus de Valfroide, puis droit dans les travers jusqu’à la reine Chanin. Là c’est exposé sud, et il n’y a pas de neige, mais c’est très très raide!

Montée par les travers du Revy

Et de la reine (synclinal perché) il n’y a plus qu’à chausser les raquettes!

Au chalet, il y a encore beaucoup de neige, et c’est tant mieux, la neige remonte sur les toits et tient la maison contre les vents de tempêtes!

Mais impossible d’entrer dans la cuisine, nous nous contenterons de la grange, dont la porte est, elle, toujours dégagée grâce à un tourbillon providentiel formant une congère autour de l’arrière de la maison.

 

Et après un pique nique bien mérité, on redescend, et on retrouve au village (Le Villard), une ambiance presque estivale… quel contraste!

Maison au Villard

 

 

 

 

J’avais vu aux jumelles des skieurs passant près de mon chalet… Le lendemain j’avais un message d’un proche des aventuriers m’en parlant, et qui m’a gentiment donné deux photos…

Merci

Eté 2018

 

Chalet de Chanin

Chanin vu du ciel

Chanin vu depuis un drone… De Chanin, les aiguilles d’Arves sont omniprésentes, mais difficile de les avoir en même temps que le chalet de face… Voici chose faite!

Vers le Pic du Mas de la Grave

Sur les arêtes vers le pic du Mas de la Grave (3020m). Là c’est la cime de la Recoude… A la quête du Génépi !

Temps menaçant à Chanin

Temps menaçant, l’orage n’est pas loin… Et quand il y a un orage à Chanin… c’est un moment inoubliable, on est au milieu de la fête…

Mai 2018

Visite de printemps en mai 2018

Chanin à la fonte des neiges

 

A 3/4h de marche de la voiture: le bia (ruisseau) du Vallon. Les vieux panneaux disent Chanin 1h30, les nouveaux en jaune 2h… les performances du touriste moyen baissent. (En fait il faut 1h30).

Panneau indicateur au ruisseau du Vallon

 

Et là le ruisseau sous la pluie offre une ambiance un peu particulière!

Le ruisseau du Vallon

 

En montant par l’arête, le chalet apparaît d’un coup… Encore beaucoup de neige, il a fallu laisser le chemin pour monter droit dans l’herbe sur l’arête.

 

Et donc 1h 1/2 après le ruisseau, on arrive par un temps maussade:

 

Mais le lendemain matin, il faut beau, et on peut saluer les aiguilles d’Arves!

 

Un petit tour pour aller voir les chamois… et Chanin toujours fidèle pour surveiller la vallée!

Chanin et la vallée de la Maurienne

Chanin, le mont Charvin et le Villard

 

En redescendant, des traces de loup sur la neige!

Puis on entre dans la forêt:

Forêt du Revi

Et retour dans la maison (plus confortable) du Villard!

 

Chanin!

 

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