Photographie prise d’avion par M. Caplain le 8 avril 2018
Un chalet d'alpage à 2200m d'altitude en Savoie
Vive le beau temps magnifique de Toussaint!
On monte vite en montagne, comme toujours le soir pour qu’il ne fasse pas trop chaud:
Et après encore de grandes promenades en montagne: repos du guerrier:
Et bonsoir aux aiguilles d’Arves sur le chemin du retour.
Toujours un bonheur cette petite montée au printemps:
En haut, l’herbe est encore toute rase, la neige vient de partir:
Mais on se prépare un bon dîner: diots de Savoie, pommes de terre cuites dans le chaudron au feu de bois, et château Bechvelle pour accompagner, on ne se refuse rien!
Le lendemain, promenade en montagne, on croise des chamois, bien sûr, et là un magnifique vautour fauve qui nous tourne autour:
Première visite de printemps à Pâques. Pour le plaisir… et vérifier que tout va bien après les vents souvent extrêmes qui ont été enregistrés cet hiver.
Pour monter en évitant la neige, on peut le faire dans les pentes des « Travers » au dessus de Valfroide. C’est très très raide, mais grâce à ça et à l’exposition sud, la neige y part vite
Et en arrivant en haut, passage d’une sorte de corniche de terre, et là d’un coup le chalet nous saute aux yeux dans sa neige. Belle apparition!
La neige est encore bien présente autour du chalet: (Là on voit Martin qui a enfoncé jusqu’à la cuisse dans la neige!)
Mais derrière, comme d’habitude, le vent a fait une grosse congère qui libère entièrement l’espace juste devant la grange:
A bientôt
Février 2017:
Certains audacieux montent vers la cime des Torches à ski. Et certains facétieux utilisent le chalet comme tremplin à la descente!
Merci à Michel Caplain pour la photo prise d’avion le 16 février. Chanin est le seul chalet à profiter d’une surveillance aérienne très attentive. C’est précieux d’autant qu’il est souvent bien difficile d’y monter l’hiver. (Vous pouvez voir les photos de Michel Caplain là: http://mto38.free.fr/jpegs/)
En montant à Chanin pour la dernière visite avant l’hiver, et tout bien fermer avant l’arrivée de la neige:
Et là déjà: bonne surprise, le tonneau que nous avions installé pour remplacer l’ancien qui fuyait (voir épisodes précédents) a bien gardé l’eau! Chic.
Et les aiguilles d’Arves sont toujours là:
Ensuite inspection des tôles du faîtage… avec vue imprenable sur le Mont Blanc.
Et pose philosophique:
A bientôt pour le printemps 2017, une nouvelle saison.
A bientôt!
Michel Caplain est passé en avion au dessus de Chanin le 21 janvier dernier, et il nous apporte ainsi des nouvelles fraîches (merci) :
Et vu sur sa crête (tout petit) avec les Aiguilles d’Arves en arrière plan :
Après un hiver bien enneigé, je retrouve notre maison en bon état.
Quel bonheur aussi de poser ses chaussures (les fidèles « super guide » en cuir) Tout a bien passé l’hiver, même les dessins historiques que chacun des enfants a fait lors de leur première montée au chalet à l’âge de 6 ans (il y a plus que trois dessins parce qu’ils en ont refait après parfois…)
Voici les photos de la « cuisine » (en fait la seule pièce habitable faisant office aussi de salon, de salle à manger et de chambre à coucher)
Comme il se doit, le lendemain matin tôt montée plus haut en montagne pour dire bonjour aux chamois toujours nombreux dans ces coins reculés où ils sont peu dérangés:
A la descente j’en profite en général pour travailler un peu sur le chemin (il y a à peu près 10 km de chemin à entretenir). Je prévois de piocher certains passages désagréables pour les pieds. Pour ça il y a toujours une pioche, un « pic » comme on dit là bas, caché quelque part au bord du chemin. Ca m’évite d’avoir à en monter un à chaque fois.
Et là surprise, mon pic a disparu, quelqu’un a dû me le voler!
Ca m’agace. Je voudrais dire aussi comme on dit: « celui qui a fait ça, ça ne lui portera pas chance ». Mais ce serait peu charitable. Après tout tant pis, j’en remonterai un autre j’imagine que mon voleur n’a peut être pas besoin de deux pics?
Mais meilleure surprise, je vois sur le chemin un curieux objet rouge. Je regarde, c’est un embout de piolet. Sans doute un skieur parti pour la cime des Torches en hivernale l’aurait perdu à la descente dans le chemin arraché par une « arcosse ». En tout cas c’était quelqu’un de bien renseigné, le chemin que j’utilise et qu’il a pris judicieusement n’est indiqué sur aucune carte!
Et puis retour à la maison du Villard en bas…
En avril, il n’y a plus de neige en bas… on monte donc d’abord facilement dans la forêt.
Puis il faut quitter le chemin pour essayer de trouver un passage bien exposé au sud dans les travers au dessus de Val Froide qui soit en herbe. C’est épuisant… et en haut, après 3 heures de marche, on retrouve la neige… et la fatigue gagne. (Mais le chalet est juste derrière la crête)
Le chalet, lui a bien passé l’hiver, il a encore son petit tas de neige devant la façade même si le vent en a balayé beaucoup autour :
Et derrière, toujours la congère qui fait que la porte de la grange reste toujours accessible (c’est bien pratique).
A l’intérieur, encore de la neige mais tout va bien:
Et il ne reste plus qu’à redescendre… et cette fois la neige est un avantage: la ramasse est formidable.
La Toussaint peut offrir des situations très contrastées… Là chance, temps sublime et pas encore de neige.
Surprise en arrivant, une bonne âme a monté notre bois… (L’été on coupe des « arcosses » (aulne vert) tout en élargissant le chemin, on les laisse sécher un an (pour qu’ils soient moins lourds) puis on les monte à dos. Un promeneur bienveillant donc avisant un de nos tas l’a monté. C’est chic.
On en profite pour monter plus haut voir les chamois…
Puis du temps merveilleux passé en montagne:
Et le chalet bien hermétiquement fermé pour supporter l’hiver où il aura à subir pendant plus de six mois l’enfermement dans la neige avec des vents à plus de 100km/h sur son arête, on peut redescendre…